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Un village à taille humaine :
               voilà ce que recherchaient Marine
          et son mari depuis plusieurs années avec
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                 le nid qui abriterait leur famille.


             ixois par nécessité professionnelle, ce
         Acouple, originaire du Nord-Vaucluse,
          cherchait une vie de village et une mai-
          son « avec un peu de terrain pour voir
          les enfants grandir dehors, parler aux
          voisins ». La quête fut longue mais elle   Marine, Quentin, Manéo et Ava                               Marine
          a payé. Un premier projet d’acquisition
          immobilière à Villelaure, qui a finalement
          échoué après plus de quatre années de   château, faire d’une promenade vers ce   Pour Marine et son mari, le choix de
          patience et une bonne étoile qui, au cours   site un moment incontournable pour les   Cadenet s’inscrit aussi dans la durée :
          de l’été 2020, va permettre à cette famille   amis et la famille. Manifestement, Marine   Manéo, deux ans, Ava, bientôt 3 mois,
          de trouver la maison de leurs rêves à   comme son mari sont fiers de Cadenet.   pourront trouver ici tout ce qu’il faut
          Cadenet.                           Ils ne regrettent pas leur choix d’implan-  pour répondre à leurs besoins éducatifs :
                                             tation.                             l’« atelier passerelle », l’école maternelle,
          Quitter Aix-en-Provence ne fut pas dou-  Les villages alentour n’auraient sans   l’école élémentaire, le collège, puis le lycée
          loureux. Arriver à Cadenet fut une belle   doute pas procuré autant de satisfaction :   à Pertuis, à moins de 30 minutes de bus,
          surprise. Ici, « tout le monde est gentil,   Cadenet est pour Marine son village de   tout est là pour séduire la petite famille et
          tout le monde dit bonjour, tout le monde   cœur. Tout y est simple pour elle : nul   lui donner l’envie de s’installer durable-
          est souriant ». Les premières impressions   besoin de voiture pour la vie de tous les   ment à Cadenet. Le temps de transport
          ont été un sentiment de chaleur hu-  jours, pour cette habitante du centre-  domicile-travail a été soigneusement étu-
          maine, de grande chaleur. Marine et sa   ville. C’est un choix de ne plus dépendre   dié : Puyricard et Venelles, lieux de travail
          famille recherchait l’ambiance humaine   de la voiture.                des époux, restent à une distance accep-
          d’un village provençal mais ne s’attendait                             table avec, pour Madame, une mobilité en
          pas à en trouver autant. L’accueil dans   Marine a cherché bien longtemps les   transport en commun à réfléchir.
          notre village, que le couple ne connais-  points négatifs de Cadenet qui pour-
          sait que de loin, a été surprenant. Ils n’en   raient ternir son choix de vivre dans ce vil-  Au-delà du choix de Cadenet, un choix de
          gardent que de bons souvenirs. Au point   lage. Elle n’en trouvait pas. Après maintes   cœur, Marine et son mari ont épousé Le
          que quelques mois seulement après sa   sollicitations, la question du commerce   Luberon. Une région que Quentin pourra
          découverte des rues du centre ancien,   de proximité s’est révélée être le « point   continuer de découvrir dans ses balades
          Marine se sent déjà Cadenétienne alors   noir ». Son désir de consommer « local »,   dominicales à moto. Ce choix, au cœur
          qu’elle ne s’est jamais sentie Aixoise.   à proximité, sans utiliser la voiture, rejoint   du Luberon, a été facilité par un site inter-
          Marine confie, avec humour, que lors-  la volonté de nombreux Cadenétiens de   net de la municipalité, particulièrement
          qu’elle arrive à Cadenet, qu’elle voit ce   tous âges, particulièrement nos aînés :   bien conçu, selon Marine, permettant
          village perché aux couleurs du soleil du   vivre et consommer dans le centre-ville.   de répondre à toutes les questions que
          Luberon, elle ne peut s’empêcher de   Appréciant le boucher de grande qualité   le couple pouvait se poser pour rendre
          dire : « j’aime trop mon village ».  implanté à Cadenet, l’idée, portée par   l’accueil plus aisé. Marine a aussi contac-
                                             l’actuelle municipalité, d’une « halle des   té par téléphone les services municipaux
          C’est, pour elle, comme pour son mari,   producteurs » rencontre, bien évidem-  qui ont su répondre à ses demandes.
          une des caractéristiques de notre vil-  ment, l’adhésion de Marine : consom-  Quentin aimerait plus de lieux sportifs
          lage : il sait souhaiter la bienvenue aux   mer local, « bio » ou en « agriculture   ouverts à tous et des aires de jeux adap-
          personnes qui n’en sont pas originaires.   raisonnée », à proximité (en oubliant la   tées pour Manéo et Ava pour les années
          C’est un village dynamique, à ses yeux.   voiture). Voilà, en quelque sorte, ce que   à venir, un défi pour la nouvelle munici-
          Un village provençal qui n’est pas vieillis-  Marine attend d’une municipalité qui a   palité qui doit satisfaire l’accueil des plus
          sant et qui réserve le meilleur accueil aux   pris conscience des enjeux environne-  jeunes comme des plus anciens.
          gens d’ailleurs. Cadenet, c’est la Provence   mentaux. Marine espère que l’actuelle
          tolérante, une Provence de cœur, de cha-  municipalité sera, comme la précédente,   Nous souhaitons à Marine, Quentin,
          leur, de rencontre.                opposée à toute implantation de grande   Manéo et Ava une très bonne installation à
          Être Cadenétien, ça se décide : aimer la   ou moyenne surface. « Il faut rester dans   Cadenet. Que leur enthousiasme de vivre
          vie d’un village, dire bonjour même aux   l’esprit village. » Un esprit que Marine   dans notre village soit partagé !
          personnes que l’on ne connaît pas, parler   aimerait voir se développer pour que le
          avec ses voisins, apprécier la beauté du   centre-ville soit plus dynamique.    Entretien réalisé par Stéphan Anfrie



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